Les Camarétois ont eu, à maintes reprises, l’occasion de découvrir avec bonheur la voix de ténor et haute contre, si singulière aux nuances subtiles d’Ylann Kalim. Habitant la Presqu’île, Ylann Kalim est très régulièrement présent sur la place Saint-Thomas durant la saison estivale où il se produit avec des artistes locaux tels qu’Yvonnig Penven et Philippe Bossart. Auteur, compositeur et interprète français d’origine algérienne, Ylann Kalim, initié par ses parents à la culture orientale, a suivi, entre autres, les cours de techniques vocales d’Hélène Delavault, célèbre Carmen mise en scène par Peter Brook. De son apprentissage, naît la découverte de l’écriture musicale. Les compositions d’Ylann Kalim reflètent son goût pour le métissage culturel, entre Méditerranée et occident, entre raï et pop, jazz et chanson d’amour. Il y a deux ans, près de 200 personnes se sont laissées charmer par le répertoire de ce bel artiste qui n’a pas hésité à apporter quelques touches celtiques en interprétant « Jénovefa », d’Alan Styvel.
Lorie, Chimène Badi…
Poursuivant son chemin artistique au contact des grands de la scène, le chanteur s’est produit la semaine dernière sur la scène mythique de l’Olympia lors d’un concert caritatif autour du groupe Rockaway, au profit de l’association Ela, qui lutte contre la leucodystrophie. Le concert privé a été marqué par la présence de nombreuses personnalités. « J’ai été l’invité du groupe Rockaway sur la chanson « Desert Rose » (duo Sting et Cheb Mami) auprès d’artistes comme Michael Jones, Chimène Badi ou encore Lorie. Trois sportifs sont venus faire les choeurs avec nous : le footballeur Frank Leboeuf, le rugbyman Pascal Papé et Arsène Wenger, entraîneur de foot. Kad Merad est arrivé en habit de cosmonaute pour jouer de la batterie sur « Walking on the moon ». David Doucerain, avec qui je vais jouer cet été à Camaret, place Saint-Thomas en duo le 17 juillet à 21 h, a fait des solos d’une vélocité et d’une beauté rares. Bref, un très beau concert, à la hauteur de la belle cause que défend Ela, qui restera à jamais gravé en moi ».
Source : Le Télégramme